Mpox : L'OMS déclare une urgence de santé publique

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Le Directeur général de l'OMS, Dr Tedros Adhanom Ghebreyesus, déclare une urgence de santé publique de portée internationale suite à l'augmentation du nombre d'infections à la variole simienne en République Démocratique du Congo et la possibilité d'une nouvelle propagation.

Actuellement, l'OMS n'a pas déclaré le mpox comme étant une pandémie. Les mesures prises par l'Organisation tendent plutôt à empêcher qu'elle ne le devienne.

 

Où en est-on ?

 

L'OMS doit publier prochainement des premières recommandations de son comité d'urgence concernant le virus. Cependant, l'Organisation ainsi que les ONG de santé incitent d'ores et déjà les fabricants de vaccins à accroître leur production.

La Fédération internationale des sociétés de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge (FICR) a ainsi déclaré :

"Avec plus de 17 000 cas suspectés ou confirmés et un bilan dévastateur de 500 morts dans au moins 12 pays, l'épidémie a dépassé l'ampleur des années précédentes"

 

 

Un nouveau cas en Suède

 

L'Agence de Santé en Suède a annoncé un cas de personne contaminée par la souche 1b ce jeudi 15 août. D'autres cas sont attendus en Europe dans les prochaines semaines.

 

 

La conduite à tenir en cas d'infection

 

Nous faisons appel à votre vigilance devant tout cas évocateur. Le mpox est une maladie à déclaration obligatoire. Tout cas suspect doit ainsi être signalé sans délai à l’ARS de votre région afin qu’elle mette en place les mesures nécessaires à la limitation du risque de propagation. 

En savoir plus

 

Une vigilance est de mise

 

La variante actuelle du mpox, la souche clade 1b, serait plus transmissible et mortelle que les variants précédents. Le vaccin actuellement disponible sur le marché  serait efficace contre le clade 1b. Pour le moment, il n'y a pas de vaccination de la population générale à prévoir. Selon l'ECDC, le risque global d'infection par le clade 1 du mpox pour la population générale de l'UE/EEE est actuellement considéré comme faible (sur la base d'une probabilité très faible et d'un impact faible).

Cependant, la stratégie de réponse en France sera  ajustée à l’évolution des connaissances et des analyses de risques disponibles.

 

( Sources : The Conversation.com / who.int / France24.com / Sante.gouv.fr /Elsan.care / ECDC.europa.eu / Francetvinfo.fr )